C Y M B A L A I R E – D E S – M U R S 🌸

Au détour des chemins bretons, jolie demoiselle installée au creu des murets.

Cymbalaria muralis affectionne les vieilles pierres, ce qui lui vaut son surnom de Ruine de Rome. Mais la belle est incapable de causer la ruine d’un mur et encore moins celui d’un empire, contrairement à ce que son titre pourrait laisser penser. Son nom fait plutôt référence à ses origines méditerranéennes et à son penchant pour les substrats rocheux.

Elle était utilisée autrefois, voici quelques une de ses vertues oubliées :

– Astringente : elle soigne les blessures, en appliquation locale, resserre les vaisseaux sanguins et diminue la sécrétion de sérum.

– Vulnéraire : elle aide à la guérison des plaies.

– Hémostatique : elle arrête les saignements.

– Antiscorbutique : elle soigne le scorbut grâce à sa richesse en vitamine C.

Aucune utilisation symbolique ou spirituelle n’a été faite de cette plante, mais sa magie réside dans son mode de développement. Les fleurs se tournent vers le soleil jusqu’à fécondation, le pédoncule se courbe ensuite vers le mur afin que la fleur dépose délicatement ses graines au sein des fissures rocheuses. Ses jolies fleurs violettes habilleront les murs de mai à septembre …

Aujourd’hui, c’est sur la jolie et poétique Ile de Bréhat en Bretagne, que je l’ai croisée au détour de chaque chemin. L’ile aux fleurs a su toucher mon coeur… 🌸🤍